Lily à la campagne

Bon, avant de commencer, je tiens à dire que l’idée n’est pas de moi mais de Cécile Ciloubidouille dont le blog est une source d’inspiration pour moi depuis de nombreuses années. Cécile est une super maman de 4 enfants, une femme active et une fille qui bouillonne d’idées en tous genres. Son énergie m’épate et j’avoue que j’aimerais assez lui ressembler.

BelleMorgane va souffler prochainement ses 5 bougies et elle va inviter pour la première fois des copains à la maison. Pour marquer le coup et occuper les enfants, on voulait organiser la fête sur un thème particulier et comme BelleMorgane navigue depuis toujours dans l’univers des fées, des elfes et des lutins, celui-ci était déjà tout trouvé.  En plus, ça tombe bien, Ciloubidouille a organisé un anniversaire à sa fille aînée sur le même thème que je vous laisse découvrir ici.

Pour les invitations, je voulais du rose, du brillant et quelque chose qui fasse assez magique. J’ai donc repensé à l'article sur les invitations « pop » réalisées par Cécile pour la fête de son fils et je me suis lancée.

J’ai commencé par récupérer les rouleaux de papier toilette de la maison pour en avoir 6 (6 invités=6 rouleaux de pq). Et par ce beau dimanche, je me suis lancée. J’ai rassemblé le matériel suivant : 6 rouleaux de pq, un pistolet à colle, de la colle vinylique, des pinceaux applicateurs en mousse, du papier de couleur, du carton, une paire de ciseaux et du ruban.

J’ai commencé par découper 12 ronds en carton d’un diamètre équivalent à celui des rouleaux pour servir de fond et de couvercle :

J’ai ensuite fermé un côté de chaque rouleau avec un rond et j’ai solidifié en bordant le contour au pistolet à colle :

Dans le papier coloré, j’ai tracé des bandes dont la largeur correspond à la hauteur des rouleaux pour recouvrir ceux-ci et leur donner un aspect un peu plus présentable :-) :

J’ai encollé chaque rouleau à la colle vinylique avec le pinceau mousse et j’ai collé le papier tout autour. J’ai demandé à zhom de dessiner à l’ordinateur des petits cercles d’un diamètre légèrement inférieur à celui des rouleaux. J’ai noté le texte de l’invitation en le répartissant sur plusieurs de ces pastilles et  on a imprimé la feuille :

J’ai découpé un long ruban que j’ai commencé par passer en formant une boucle dans le rond cartonné destiné à servir de couvercle. J’ai ensuite collé les pastilles une par une au pistolet à colle sur le ruban :

J’ai placé la ribambelle de pastilles et de ruban dans un rouleau en glissant en même temps des étoiles dorées. Avant de refermer le rouleau, voilà à quoi ça ressemble :

J’ai enfin refermé le rouleau avec le couvercle rattaché au ruban et décoré du nom de son destinataire. BelleMorgane a adoré. J’espère que ce sera aussi le cas de ses copains. Et j’espère aussi que les parents de ceux-ci ne m’en voudront pas de répandre une pluie d’étoiles brillantes en plein milieu de leur salon !

Et voilà! Le poulailler est opérationnel! Il y a deux semaines, zhom et notre copain ont donc installé le grillage tout autour des poteaux et ils ont construit une porte en grillage en attendant que zhom construise un cadre de porte en métal à son boulot.

Et samedi dernier, on a emmené les filles en virée surprise pour aller chercher les volailles. Coup de chance, on a trouvé un élevage à 15 km de la maison, ici. Et il s'est trouvé que l'éleveur en question a joué au foot dans notre commune, sur le terrain à côté du notre, du coup, il a été super sympa. On a donc choisi 3 poules: une petite padoue chamoisée, une leghorn argentée (pour ses oeufs blancs) et une sussex herminée. Une fois les poulettes bien enfermées dans leur carton, zhou, retour à la maison pour leur emménagement.

Et ce fut un peu sport. A l'ouverture du carton, Romane a été impressionnée par les poules et s'est mise à pleurer. On l'a donc fait sortir de l'enclos. Puis, en sortant les poules du carton, la leghorn a eu peur et elle a sauté du carton et est tombée sur Morgane qui a eu une belle peur et s'est mise (aussi) à pleurer. Une fois toutes les poules dehors, on s'est aperçus que le grillage était trop large car la petite padoue s'est faufilée à travers immédiatement. Et Valten n'est pas resté insensible à ce petit pompon qui courait partout en gloussant. Il a donc fallut éloigner le chat et attraper la poulette. Et une fois attrapée, on l'a enfermée dans le poulailler le temps d'aller acheter du grillage à poule et de doubler tout le tour de l'enclos.

Le soir, on est retourné les voir avec Morgane et Romane, histroire qu'elles fassent connaissance dans de meilleures conditions. Nous avons chacune baptisé notre poule: Romane a eu la petite padoue et l'a appelée Cocotte, Morgane s'est attribuée la sussex herminée et lui a donné le nom de Mistinguette et je me retrouve avec la Leghorn au caractère bien trempé que j'ai baptisée Pamela. Cocotte, Mistinguette et Pamela... On dirait des noms d'entraîneuses de saloon non?

Pour le moment, ça semble bien se passer. Elles s'entendent bien et ne se battent pas et ont vite trouvé leurs marques dans leur nouveau logement. Le seul hic, c'est pour les faire rentrer dans le poulailler le soir. Avec zhom, on n'est pas trop de deux pour y arriver. Or, la semaine prochaine, je serai seule. On va tenter de les enfermer pendant 48h dedans pour qu'elles s'habituent vraiment à cet espace et on verra bien. En tous cas, en 3 jours, on a déjà eu 2 oeufs! Pas encore goûtés mais ça ne saurait tarder!

Avec l'arrivée des beaux jours, j'ai eu envie de petites robes légères pour les grelus. Alors je me suis enfin lancée dans la confection de la robe trapèze de Citronille. Ce modèle est d'une simplicité déconcertante, elle est trop mignonne et permet toutes les fantaisies. C'était ma première parementure et je suis contente du résultat.

Pour mes premières, j'ai choisi ce tissu picnic parade acheté l'an dernier chez Bouillon de Couture. J'adore le résultat! Je trouve ça frais, coloré, avec un petit air seventies, bref, je suis fan. Me reste à faire des petits bandeaux assortis pour compléter la tenue

Vivement que les filles puissent les mettre!

Bon, l’an dernier je vous avais parlé de notre projet d’avoir des poules dans notre jardin. Nous avions donc acheté un poulailler en bois que nous avions monté et installé dans le jardin l’été dernier. Mais avec tout ce qui nous est tombé dessus entre temps, la construction de l’enclos est tombée aux oubliettes.

Mais cette année, on est de nouveau motivés donc au premier week end de beau temps, on s’est attaqué à l’enclos. Le week end dernier, zhom, aidé d’un ami a défini le contour de l’enclos avec un cordeau. Ils ont ensuite creusé des trous aux 4 coins de l’espace ainsi délimité et 2 de plus pour la porte.

Ils ont coulé du ciment sur une vingtaine de centimètres de haut et installé les poteaux en bois. Une fois le ciment sec, ils ont fini de reboucher les trous avec de la terre.

Nous voici donc avec la petite cabane positionnée dans son futur enclos. Demain, zhom et notre copain s’y remettent pour installer le grillage. La suite pour bientôt donc !

Suite à mon relooking du mois de septembre, j’ai enfin « trouvé mon style » capillaire. Vous me direz, à trente ans, il était temps. Donc aujourd’hui, mon style, c’est cheveux blond platine courts et lisses. Hum hum… Sauf qu’à la base, j’ai les cheveux blond vénitien et ondulés. Donc « mon style » nécessite des mèches tous les 3 mois et l’usage du lisseur tous les matins. Bref « mon style » est très fatiguant pour mes pauvres petits cheveux et au bout de quelques semaines de ce traitement, ils ont tendance à faire un peu la tête, et pour bien montrer qu’ils ne sont pas franchement d’accord avec « mon style », ils font la grêve. Du coup, j’ai l’impression de ressembler à l’épouvantail du Magicien d’Oz. Et malheureusement, je n’ai pas les souliers rouges magiques pour exaucer tous mes souhaits. Donc pour retrouver des cheveux en bon état, me voilà obligée de fabriquer un petit masque maison. Heureusement, il est simplissime et très efficace !

Il vous faut :

-         une grosse cuillère à soupe de miel liquide

-         une cuillère à soupe d’huile d’olive

-         une cuillère à soupe d’huile de jojoba

-         ½ cuillère à soupe d’huile de ricin

-         2 gouttes d’huile essentielle d’ylang-ylang (pour les cheveux abîmés et fatigués)

-         1 goutte d’huile essentielle de lavande (pour tous types de cheveux)

On peut tout à fait le faire sans les huiles essentielles, ce n’est qu’un petit plus. Comme je l’ai dis, j’ai les cheveux courts et ces quantités correspondent à ma longueur. Pour des cheveux plus longs, il vous faudra doubler, tripler ou quadrupler les doses.

On mélange tous les ingrédients dans un bol avec une grosse cuillère, on coiffe ses cheveux, on met une petite serviette sur les épaules histoire de ne pas pourrir son t-shirt avec des traces d’huile (même si le mélange ne coule pas grâce au miel, mais si vous avez les cheveux aux épaules, ça peut servir !) et on applique sur les longueurs et les pointes avec un gros pinceau de cuisine.

Ensuite (et là, c’est un grand moment de solitude !), on se recouvre la tête avec du film alimentaire pour garder les mélange au chaud et on recouvre tout ça avec un bonnet pour 2 raisons : pour garder encore plus au chaud et renforcer l’effet du masque et de deux, pour camoufler un peu le ridicule. Je dis un peu parce qu’en pyj’ ou en nuisette avec un bonnet, on a toujours l’air d’une quiche. On va se coucher ainsi affublée et on enlève tout le lendemain matin. Et là, bonne surprise ! Après un bon shampoing (perso, j’en fais 2), on retrouve des cheveux doux, souples et brillants! Ensuite, il ne nous reste plus qu’à tenter de faire oublier à zhom qu’il a passé la nuit à côté d’un sosie de Kurt Cobain (une blonde à cheveux gras planqués sous un bonnet…)…

Ayé !!! Enfin le printemps est de retour ! Le fait que je recommence à alimenter mon blog est un signe d’ailleurs. Il est vrai que j’ai une tendance à l’hibernation : dès que les jours raccourcissent et que les frimas arrivent, toute envie s’éteint en moi. J’ai plus envie de m’emmitoufler dans ma couette que de sortir la MAC ou ma boîte de perles…

Mais là, il fait beau et en plus c’est annoncé comme devant durer toute la semaine ! Chic ! Voilà l’envie revenue ! Je rêve de petites robes légères, de bandeaux colorés et de petits sarouels pour les filles, d’une maison baignée de lumière et d’un jardin harmonieux… Oui, ça c’est le rêve car pour le moment, la maison c’est le Bronx (comme toujours depuis qu’on y est) et le jardin, c’est la forêt vierge. Bref, il y a du pain sur la planche.

Et comme dirait Mary Poppins, « pour bien faire, il faut bien commencer » (Mary Poppins est une femme pleine de bon sens). Et quoi de mieux pour bien commencer que de faire…une liste ?!

Je ne sais pas vous, mais moi, j’adore faire des listes. D’ailleurs, j’en fais tout le temps, pour tout, des listes super importantes bien sûr et pas futiles pour 2 sous : les courses bien sûr mais aussi les cadeaux que j’aimerai avoir, les travaux prioritaires dans la maison, les choses que je voudrais faire cette année, les hommes les plus beaux, les fringues à mettre dans ma valise pour les prochaines vacances,… Je crois que, perdue sur une île déserte, je serai encore à écrire des listes dans le sable. Vous pensez que ça porte un nom l’obsession des listes ? Je dépense d’ailleurs beaucoup plus de temps et d’énergie à rédiger mes listes qu’à réaliser leur contenu…Mais bon, ça c’est une autre histoire.

Je partage donc ici ma liste du printemps histoire de me motiver : j’ai jusqu’au 20 juin pour faire tout ça (et même plus, soyons fou !)

En couture :

-          des robes trapèze avec bandeaux assortis

-          des robes à smocks

-          des pantalons à bas élastiqué

-          des T-shirts personnalisés

Tout ça pour les grelus et un petit tablier pour JolieRomane qui joue beaucoup avec la petite cuisine

Niveau bricolage :

-          peindre le tour de la porte d’entrée

-          peindre le tour de la fenêtre de l’escalier

-          poser les plinthes dans l’entrée

-          poser le tableau dans l’entrée

-          finir la peinture de l’entrée

-          finir la peinture sur les portes de l’étage

Bref, beaucoup de choses commencées voire bien entamées mais pas finies (ça aussi c’est récurrent chez moi…)

Et dehors :

-          débarrasser le jardin (sapin de Noël, vieilles tôles, gravas, …)

-          tailler le laurier et le tamaris

-          traiter la nouvelle pelouse

-          construire l’enclos pour les futures poulettes

Voilà, maintenant, reste plus qu’à caser tout ça dans mon emploi du temps et nos week end déjà bien chargés. Au boulot !

Même si je ne me suis pas vraiment étendue sur la question sur ce blog, vous avez pu comprendre que nous avons traversé et traversons encore des moments difficiles avec JolieRomane.

Depuis sa naissance, zhom et moi (et tous ceux qui nous entourent) avons pu constater que la demoiselle est dotée d’un caractère, euh, comment dire en restant polie ?... Un caractère affirmé ? Voilà, on va dire affirmé pour ne pas dire autre chose. Elle est têtue à un point qu’on peut très difficilement imaginer et même concevoir pour un enfant de son âge. Moi aussi avant Romane j’étais persuadée qu’un enfant en bonne santé ne se laisse pas mourir de faim. Moui, mais ça, c’était avant. De même, je ne pouvais pas imaginer qu’on peut passer une nuit sans dormir et hurler le jour suivant pendant 6 heures d’affilée sans tomber de sommeil… Et bien maintenant, grâce à ma fille, je sais que tout cela est possible…

Bref, dans ses premiers mois de vie, nous sommes passés par des moments relativement éprouvants pour notre système nerveux et pour l’équilibre familial. Et puis progressivement, ça a commencé à aller mieux. Du jour au lendemain, elle a accepté la nourriture et a mangé en quantité. Elle a commencé à moins pleurer, elle s’est un peu étoffer. En tant que parents, ce fut un véritable soulagement… jusqu’à la visite pédiatre pour ses 1 ans, le 29 juillet 2010.

Je me souviens bien de la date car ce jour là, au boulot, j’avais reçu un ministre. Disons donc que j’avais ce jour là eu mon lot de stress pour la journée quand je suis arrivée à cette visite à 19h, avec mes 2 poupettes sous le bras vu que zhom était coincé au boulot. Et d’ailleurs, pourquoi stresser ? Romane mangeait depuis 3 mois, elle avait pris un peu de poids, les vacances en famille l’avaient apaisée, j’étais zen. J’étais zen jusqu’à ce que la pédiatre remplaçante me demande avec insistance si j’avais déjà remarqué les bourgeons mammaires de ma fille. Je lui réponds que oui, qu’elle a ça depuis toujours. Elle semble dubitative, me dit que si c’était effectivement le cas, elle les aurait remarqués avant. Alors elle me repose la question : « vous êtes sûre ? Vous êtes vraiment sûre ? ». Forcément, après 5 ou 6 questionnements de ce genre, je ne suis plus sûre de rien. Et puis elle semble drôlement inquiète la pédiatre et elle ne cesse de répéter : » ah, ça m’ennuie, ça, c’est pas bon. C’est peut-être rien mais je l’aurait vu si c’était déjà là… C’est pas bon…vous êtes sûre que ça ne s’est pas développé ces dernières semaines ?... mais je ne veux pas vous inquiéter… » Euh, trop tard là. J’insiste : quel est le problème ? Elle hésite et devant mon insistance elle me lâche qu’elle soupçonne une puberté précoce. Hein ? Sur mon bébé de même pas un an ?! Elle me fait une ordonnance pour passer en vitesse une radio pour déterminer l’âge osseux et une échographie pelvienne. Et surtout, elle me recommande de ne surtout pas regarder sur internet. Une fois sortie, je m’effondre en larmes, appelle zhom en sanglotant… Une fois rentrée, forcément, qu’est ce que je fais en premier ? Je regarde sur internet et là, c’est le coup de massue. Dans 90% des cas, la puberté précoce est liée à une tumeur au cerveau. Et là pour moi, tout s’est télescopé : les soucis pour dormir, pour manger, ses hurlements incessants, le fait qu’elle ne se déplace pas et ne parle pas… et si tout était lié ? On a pu avoir un rendez-vous très rapide pour la radio et l’écho (en 4 jours c’était bon). Et là, nouveau choc : l’âge osseux correspond au double de l’âge civil et semble donc conforter le diagnostic de la pédiatre. Sauf qu’on est en plein mois d’août et qu’il n’y a aucun spécialiste dispo pour répondre à nos questions et analyser les résultats de JolieRomane.

Dans l’attente, on consulte notre généraliste qui nous confirme le lien entre tumeur hypophysaire et puberté précoce. Il nous rassure sur le fait que le pronostic vital n’est pas engagé. Par contre, il nous prépare à l’idée d’un parcours médical lourd et contraignant avec la recherche de médecins spécialistes à l’échelle nationale. On est sortis de ce rendez-vous soulagés par rapport au fait que sa vie n’était pas en danger immédiat et on a pris rendez-vous avec un pédo-endocrinologue début septembre.

Lors de ce rendez-vous, au premier coup d’œil sur les clichés de la radio, l’endocrino a écarté formellement la puberté précoce et donc la tumeur. Selon elle, le labo a fait une mauvaise lecture des clichés et a donc conclu à l’avance de l’âge osseux sur une base erronée. A ce moment, un gros poids est tombé de nos épaules. Enfin, on respirait un peu. En revanche, elle s’est montrée assez préoccupée par la petite taille et le faible poids de JolieRomane et a donc planifié une journée en hôpital de jour fin novembre.

Cette journée a été longue et très éprouvante, pour Romane comme pour nous : multiples prises de sang, elle a du rester à jeun jusqu’à 12h30… On en est sortis lessivés. Et les résultats devaient nous être adressés par courrier quelques semaines après, une fois que les différentes spécialités auraient rédigé leur analyse. Et fin décembre, j’ai reçu un appel de l’hôpital, m’informant qu’à priori, les analyses aient mis en évidence en carence en hormone de croissance. Nouveau choc… Au même moment, se tenait le procès en appel de l’hormone de croissance avec les familles des victimes de la maladie de Creutzfeld Jacob… Le protocole médical prévoit que ces résultats doivent être confirmés par de nouveaux examens plus approfondis donc nouvelle journée d’hospitalisation en janvier. Prises de sang tous les quarts d’heure pendant 2h30, radios, examens ORL, tests urinaires… Encore. Et cette fois, on nous annonce un délai de 6 à 8 semaines pour avoir des résultats…

En parallèle, zhom et moi sommes plus optimistes : JolieRomane s’est mise à marcher, elle parle mieux que BelleMorgane au même âge et elle est plus épanouie et plus souriante qu’avant, même si elle conserve son caractère de cochon. Et puis on a relativisé : la carence en hormone de croissance se traite, aujourd’hui le traitement est fiable,… Bref, on fait face.

Et puis hier, on a reçu un courrier de l’hôpital indiquant que les derniers examens écartaient l’hypothèse de la carence en hormone de croissance. Les examens sont normaux et ne mettent rien en évidence. JolieRomane reste un tout petit gabarit et l’endocrino nous a donné un rendez-vous de suivi pour octobre pour suivre l’évolution de sa courbe de poids et de taille mais on va enfin pouvoir souffler un peu sans avoir cette attente avec laquelle on vivait depuis 8 mois. Ca va nous faire à tous beaucoup de bien !

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours rêvé de l’Ecosse. J’ai toujours idéalisé ces paysages de loch brumeux, de landes austères et de montagnes pluvieuses. Que ce soit pour sa culture, sa musique, sa langue ou ses légendes, j’ai toujours aimé ce pays.

Dans la liste des choses à réaliser dans ma vie (rédigée sur mon journal intime quand je devais avoir 14 ou 15 ans), aller en Ecosse tenait la première place.

Grâce à zhom, ma famille et mes amis, ce rêve va devenir réalité dans 8 mois puisque tout ce petit monde m’a offert ce sublime cadeau pour mes 30 ans (rien que pour ça, ça vaut le coup de franchir le cap !).

Me voilà donc depuis quelques jours à réfléchir au meilleur itinéraire pour voir le plus de choses possibles, à rechercher partout les paysages qui m’ont fait vibrer dans les films ou livres pour les situer et avoir la chance de les voir vraiment, à trouver le petit bed and breakfast qui nous accueillera lors de notre passage à tel ou tel endroit,…

Bref, pire qu’une gosse avant Noël !

Après le petit exercice auquel je me suis livrée cet été, voici sa déclinaison pour l'automne.

L'automne, j'aime:

- voir la nature changer de couleurs et ramasser des feuilles avec les filles

- aller chercher des noisettes ou des chataîgnes et les manger ensuite

- passer l'après-midi dehors et revenir manger une soupe et une tarte aux noix ou aux pommes au chaud à la maison

- sentir les odeurs de feu de bois

- ressortir ma bouillotte du placard et la mettre tous les soirs dans le lit

- boire un thé ou un chocolat bien chaud roulée dans un plaid en regardant la pluie tomber

- commencer à préparer Noël: ressortir les décoration, écouter les chants, préparer les cadeaux et faire les petits gâteaux...

Je suis une grande adepte des macarons. Je trouve ça délicieux et très girly. J'adore leur petite forme ronde et leurs couleurs.

Toujours grâce au forum de mamans, je suis devenue encore plus accro car une de mes proches amies est une véritable pro du macaron. A chaque séjour ou visite chez Flo, elle me régale avec des macarons tous plus beaux et succulents les uns que les autres. Et d'autres mamans en ont réalisé aussi alors je me suis dis que moi aussi, j'allais essayer.

Sur le forum, la référence était le site Pure gourmandise et c'est vrai que les recettes données et les photos sont à se pâmer.

Mon premier essai en juin a été une catastrophe. J'ai utilisé un embout trop fin sur ma poche à douille et j'ai "écrasé" ma préparation en dressant les coques. Après la cuisson, elles étaient plates, craquelés et irrégulières. Un désastre!

J'ai mis du temps avant de retenter ma chance et puis, la gourmandise a parlé et je me suis de nouveau lancée et cette fois, j'ai réussi!!!! J'ai troqué ma poche à douille contre un sac congélation dont j'ai coupé un coin et cette fois, mes coques ont bien gonflé, la petite collerette caractéristique est apparue, bref, ils ressemblaient à des vrais macarons. Je suis fière!!!!!!

Bon, encore deux petits défauts à régler: il ont tendance à brunir très légèrement en fin de cuisson et le dessous de la coque est parfois encore mou ce qui rend difficile le décolage des coques. Mais je sais que mon four est un foudre de guerre donc j'ai espoir de résoudre ce problème le jour où je changerai de four.

En attendant, je savoure ma réussite, dans tous les sens du terme!